Après presque 10 jours de repos intense, nous nous sommes finalement décidés à quitter notre nid douillet de La Paz pour nous rendre au Pérou. Et nous ne le regrettons pas ! Nous avons découvert en route la marine Bolivienne, le lac Titicaca, l’île du Soleil, de nouveaux cols à 4500m., les canyons péruviens, Miss Yunga, l’école primaire de Matalaque et de superbes Cuys (prononcer « couille ») ! Retour sur deux semaines intenses en rencontres et en paysages.
Là où sont nés la Lune et le Soleil
Samedi 7 mars à 7h, le réveil sonne : cette fois c’est décidé, il faut y aller ! Nous avons donné rendez-vous dans 10 jours aux enfants du village péruvien de Matalaque, nous ne pouvons plus reculer. Nous avons d’autant plus de mal à nous arracher de la casa de Ciclista que nous appréhendons la sortie de la Paz, ses 600m. de dénivelé positif sur 10 kilomètres et ses embouteillages monumentaux. Finalement, pas de quoi se mettre la rate au court-bouillon : en 2h c’est plié et on respire de nouveau l’air pur de l’altiplano bolivien.
À mesure qu’on s’approche du lac, les villages se multiplient et le sol devient plus humide si bien que ce soir-là on dormira dans une caserne militaire. C’est avec une grande fierté que nous pourrons dire que nous avons côtoyé la Marine bolivienne ! Marine de la Bolivie, qui réclame encore et toujours un accès à la mer… A mesure qu’on s’approche du lac, les villages se multiplient et le sol devient plus humide si bien que ce soir-là on dormira dans une caserne militaire. C’est avec une grande fierté que nous pourrons dire que nous avons côtoyé la Marine bolivienne ! Marine de la Bolivie, qui réclame encore et toujours un accès à la mer…
Samedi 7 mars à 7h, le réveil sonne : cette fois c’est décidé, il faut y aller ! Nous avons donné rendez-vous dans 10 jours aux enfants du village péruvien de Matalaque, nous ne pouvons plus reculer. Nous avons d’autant plus de mal à nous arracher de la casa de Ciclista que nous appréhendons la sortie de la Paz, ses 600m. de dénivelé positif sur 10 kilomètres et ses embouteillages monumentaux. Finalement, pas de quoi se mettre la rate au court-bouillon : en 2h c’est plié et on respire de nouveau l’air pur de l’altiplano bolivien.
À mesure qu’on s’approche du lac, les villages se multiplient et le sol devient plus humide si bien que ce soir-là on dormira dans une caserne militaire. C’est avec une grande fierté que nous pourrons dire que nous avons côtoyé la Marine bolivienne ! Marine de la Bolivie, qui réclame encore et toujours un accès à la mer… A mesure qu’on s’approche du lac, les villages se multiplient et le sol devient plus humide si bien que ce soir-là on dormira dans une caserne militaire. C’est avec une grande fierté que nous pourrons dire que nous avons côtoyé la Marine bolivienne ! Marine de la Bolivie, qui réclame encore et toujours un accès à la mer…
Le lendemain, nous atteignons la ville de Copacabana. Celle-ci présente la particularité, outre de border le lac Tititcaca, d’être le premier lieu de pèlerinage de Bolivie : son église abrite la Sainte Vierge nationale et on vient des 4 coins du pays pour y faire bénir son véhicule à grands coups de bouquets de fleurs et de bière versée sur le capot. On hésite à y porter nos montures mais celles-ci refusent de se faire enguirlander….
Nous laissons les vélos dans une auberge de bonne réputation et nous nous embarquons le lendemain matin pour l’île du Soleil. Ce petit bout de terre perdu au milieu du lac le plus haut du monde occupe une place majeure dans la mythologie des peuples Tiwanaku et Inca : c’est là que serait né notamment le Soleil et la Lune. Du haut de la crête, on parvient sans peine à imaginer ces deux astres sortir des flots et monter dans le ciel… De ces croyances, il ne reste malheureusement que quelques ruines au sud et au nord de l’île. Si les vestiges manquent un peu d’explications, nous savourons malgré tout une belle journée de marche et une douce nuit sur la plage.
Puis c’est la frontière !! La Bolivie ne pouvait nous laisser filer comme ça sans une dernière surprise : une belle manifestation avec barrage routier sous forme de troncs d’arbre et de cailloux dispersés sur la chaussé. Les syndicats du coin n’ont rien à envier à leurs collègues français ! C’est donc en croisant des hordes de touristes à pied sur la route que nous nous élançons à coups de pédale vers le Pérou !
Au Pérou, changement d’ambiance : les habitants sont souriants et accueillants, ça change de nos Boliviens bougonnants ! On nous arrête le long de la route pour partager un petit « ravito » à base de chuño* et de poissons frits, on nous salue de la main sur le bord de la route et on nous invite à passer la nuit sur la plage de Juli avec une nouvelle vue imprenable sur le lac.
* : Le chuño est une spécialité des Andes centrales, il s’agit d’une pomme de terre déshydratée par cycle d’exposition au soleil et au gel ; cela permet de conserver plus longtemps le tubercule.Ca donne aux patates une couleur noire et un goût de champignon.
* : Le chuño est une spécialité des Andes centrales, il s’agit d’une pomme de terre déshydratée par cycle d’exposition au soleil et au gel ; cela permet de conserver plus longtemps le tubercule.Ca donne aux patates une couleur noire et un goût de champignon.
En revanche, à l’inverse de leur maître, les chiens deviennent plus agressifs. Nos mollets bien ronds et bien roses qui s’élèvent et s’abaissent mécaniquement les fascinent tant et si bien qu’ils nous courent après les crocs dénudés, prêt à mordre avec plaisir dans ce qui doit se résumer pour eux à de grosses andouillettes couvertes de poils qui se permettent de passer sur leur territoire ! Et pour bien nous faire comprendre qui est le patron, certains n’hésitent pas à enfoncer leurs dents dans nos sacoches arrières… On songe sérieusement à s’armer de bâtons pour la prochaine fois !
La vallée perdue
Au niveau de Puno, nous quittons les rives ensoleillées du Lac Titicaca pour nous enfoncer dans les montagnes. Nous avançons bien, l’asphalte est bon et on se dit qu’on arrivera surement à Matalaque avec 3 jours d’avance.
Ohohoh, s’il existe un dieu péruvien de la bicyclette, il a dû bien rigoler en nous écoutant ! Car, vous l’avez compris, l’arrivée à Matalaque ne fût pas de tout repos… Le premier obstacle prend la forme d'une belle indigestion alimentaire qui vide littéralement Adrien de toutes ses forces.
Puis l’asphalte disparait à la sortie de la petite ville de Mañazo, et c’est ce moment-là que choisit la piste pour devenir plus pentue...
Ça ne fait rien, on avancera doucement, mais sûrement ! Et cette fois, c’est le dieu péruvien des panneaux de signalisation qui se marre car nous nous retrouvons soudain complètement perdus : le GPS du téléphone est formel, le petit point bleu qui nous représente a depuis longtemps quitté la route et autour de nous c’est Terra Incognita… On décide de continuer sur la même route en espérant qu’elle ne mène pas à un cul de sac. Grand bien nous en a pris car, après un col à 4500 m., c’est ainsi qu’on débouche sur la vallée de Yunga…
Puis l’asphalte disparait à la sortie de la petite ville de Mañazo, et c’est ce moment-là que choisit la piste pour devenir plus pentue...
Ça ne fait rien, on avancera doucement, mais sûrement ! Et cette fois, c’est le dieu péruvien des panneaux de signalisation qui se marre car nous nous retrouvons soudain complètement perdus : le GPS du téléphone est formel, le petit point bleu qui nous représente a depuis longtemps quitté la route et autour de nous c’est Terra Incognita… On décide de continuer sur la même route en espérant qu’elle ne mène pas à un cul de sac. Grand bien nous en a pris car, après un col à 4500 m., c’est ainsi qu’on débouche sur la vallée de Yunga…
La première ville qui se présente à nous et qui nous permet de nous situer de nouveau sur la carte Michelin s’appelle Ichuña. On sent tout de suite que ses habitants ne voient pas souvent passer de cyclotouristes : ils écarquillent tous les yeux et cherchent où se trouve le moteur ! Mais plus que le fait de voyager ainsi à la force de nos mollets, ce qui les épate c’est qu’on puisse dormir dans les montagnes sans souffrir du froid ni craindre les fantômes ! (Oui, nous avons découvert que les montagnes que nous avons traversées étaient hantées, brrr…). Après avoir été gentiment hébergés par Marisol, une habitante de cette ville, nous nous élançons plein d’entrain dans le canyon, bien décidé à avancer cette fois ! Lorsqu’une nouvelle épreuve se dresse à nouveau sur notre route : Miss Yunga…
La reine du canyon
Yunga est un petit village que nous atteignons après 3h seulement de route en quittant Ichuña. Nous nous arrêtons un instant sur les marches de l’église pour grignoter un petit goûter de 11h lorsque des villageois nous rejoignent. Cette fois ils nous le disent : à part un belge qui était venu 15 jours faire de la prospection de plantes, nous sommes les premiers touristes qui parviennent jusqu’à chez eux. Et nous arrivons le bon jour : ce soir c’est l’élection de Miss Yunga ! Ils nous pressent de rester, et nous ouvrent même une salle avec des lits douillets. Au diable le vélo, ce soir ce sera donc concours de beauté !
Yunga est un petit village que nous atteignons après 3h seulement de route en quittant Ichuña. Nous nous arrêtons un instant sur les marches de l’église pour grignoter un petit goûter de 11h lorsque des villageois nous rejoignent. Cette fois ils nous le disent : à part un belge qui était venu 15 jours faire de la prospection de plantes, nous sommes les premiers touristes qui parviennent jusqu’à chez eux. Et nous arrivons le bon jour : ce soir c’est l’élection de Miss Yunga ! Ils nous pressent de rester, et nous ouvrent même une salle avec des lits douillets. Au diable le vélo, ce soir ce sera donc concours de beauté !
On entend bien mériter notre hébergement. Alors on passe l’après-midi à la construction de la scène qui servira de podium aux plus belles filles de la région, et c’est avec un brin de fierté qu’on gagne les gradins la nuit tombée pour assister au spectacle !
Il y aura trois prétendantes à la couronne. Lors de leur première apparition, elles sont en habit traditionnel. Celui-ci se compose de deux jupes et d’un veston court, d’une sorte de cape en tissu retenu sur la poitrine par une épingle et d’un sombrero (chapeau) noir décoré de fleurs ou de fruits, en plastique. Le rouge, le jaune, le vert, le bleu se mêlent de manière élégante sur les tissus et font ressortir le teint café de leur peau. Leurs cheveux noirs tombent en deux longues nattes dans leur dos, et il faut bien reconnaitre qu’elles sont jolies, même si elles portent tous les ingrédients d’une ratatouille sur leur couvre-chef…
Elles monteront sur scène à plusieurs reprise dans la soirée : pour se présenter, se montrer en « tenue de sport » (comprenez legging et débardeur moulants et talons haut), faire valoir un talent particulier, etc. Entre chaque apparition, des habitants du village viennent sur scène chanter, danser, réciter des poésies ou faire des sketchs. On passe un excellent moment, surtout lors d’un fabuleux « play back » de l’ami Edwin sur du hard rock Quechua ("Chachaschay" du groupe Uchpa)! Et à la fin c’est la miss avec le plus beau sourire qui gagne, on est ravis !
Elles monteront sur scène à plusieurs reprise dans la soirée : pour se présenter, se montrer en « tenue de sport » (comprenez legging et débardeur moulants et talons haut), faire valoir un talent particulier, etc. Entre chaque apparition, des habitants du village viennent sur scène chanter, danser, réciter des poésies ou faire des sketchs. On passe un excellent moment, surtout lors d’un fabuleux « play back » de l’ami Edwin sur du hard rock Quechua ("Chachaschay" du groupe Uchpa)! Et à la fin c’est la miss avec le plus beau sourire qui gagne, on est ravis !
Le lendemain, fini les mondanités, il nous reste 2 jours pour atteindre Matalaque, cette fois il faut y aller ! Et ça ne s’annonce pas de tout repos : nous devons descendre la vallée de Yunga sur une trentaine de kilomètres avant de se lancer à l’assaut d’un nouveau col à 4500 m pour changer de vallée.
Les paysages que l’on découvre alors sont grandioses. De gigantesques blocs rocheux nous surplombent alors qu’au fond du canyon, le long de la rivière, les champs se pressent les uns contre les autres comme ils peuvent dans des espaces exigus. A tout moment on s’attend à voir se profiler sur les crêtes dentelées la silhouette d’un sioux…
Au fur et à mesure que l’on s’élève sur les pentes sinueuses du col, l’environnement se modifie. La végétation se fait plus rase et la piste devient sablonneuse. Puis on voit surgir devant nous la silhouette massive et écorchée du volcan Ubinas. Ce géant qui culmine à 5672m. est entré en éruption en 2006, ce qui s’est traduit par des explosions, des projections de pierre et de cendre. Son activité s’est ralentie depuis 2009, mais c’est avec un certain respect qu’on s’en approche…
On mettra une bonne demi-journée à en faire le tour pour atteindre la vallée de Matalaque. Cette dernière est particulièrement verdoyante avec ses champs organisés en étage. Débute alors une descente de 3h jusqu’au village ! C’est le señor Adolfo, maître d’école, qui nous accueille à notre arrivée et nous ouvre sa maison. Ça y est, objectif rempli !
Des alpagas dans la cour de récré
Le lendemain, 8h30 : nous sommes dans le bureau du directeur de l’école de Matalaque. « Vamos a planificar » comme on dit ici. Nous passerons deux jours en compagnie des 17 enfants de primaire. Ils ont entre 6 et 12 ans. Le premier jour sera consacré aux dessins ; pour le second nous sommes chargés de prévoir des activités éducatives. Tout se déroule comme sur des vélos à roulette ! Les enfants sont sages et appliqués, et nous récoltons très vite de superbes dessins.
Le lendemain, 8h30 : nous sommes dans le bureau du directeur de l’école de Matalaque. « Vamos a planificar » comme on dit ici. Nous passerons deux jours en compagnie des 17 enfants de primaire. Ils ont entre 6 et 12 ans. Le premier jour sera consacré aux dessins ; pour le second nous sommes chargés de prévoir des activités éducatives. Tout se déroule comme sur des vélos à roulette ! Les enfants sont sages et appliqués, et nous récoltons très vite de superbes dessins.
Nous entamons ensuite des discussions sur la France, on nous demande d’entonner la Marseillaise, on se lance dans une bref histoire de la langue latine et de Napoléon et on essaie de leur apprendre une chansonnette française ; en échange on écoute l’hymne péruvien, on assiste à un exposé détaillé de l’histoire du Pérou, un élève se lance dans une chanson de rap et un autre prend la parole pour nous conter les légendes du coin. Puis on sort dans la cour : on leur apprend le « facteur », le « béret », et « 1,2, 3 Soleil », ils nous enseignent le « coyote » et le « pescador ». L’échange fonctionne à merveille !!
Mais l’attraction de ces deux jours, ce sont les bicyclettes. Ils font tous la queue pour les essayer, et il faut voir leur sourire lorsqu’ils montent dessus et changent les vitesses ! Pour certains, c’est la première fois qu’ils font du vélo, ou presque, et ils lancent des cris de joie lorsqu’ils parviennent finalement à rester en équilibre, sans personne pour les tenir : ça fait vraiment plaisir à voir !
Un grand MERCI à tous le village de Matalaque , et tout particulièrement à l'équipe pédagogique de l'école, pour leur accueil ! En espérant que ous avez apprécié l'échange autant que nous !
Vous prendrez bien un Cuy avant de partir ?
Le dernier soir, nous avions prévenu le restaurant que nous voulions goûter le Cuy (se prononce « couille » en español), de gros cochons d’inde péruviens. Notre hôte en élève une cinquantaine dans son jardin et nous étions intrigués. Le Cuy est un plat de luxe au Pérou: il coûte au moins 5 fois plus cher qu’un plat normal …. Panne d’électricité oblige, on mangera nos Cuys à la lumière des chandelles : attention romance !
L’assiette arrive alors avec son Cuy pané. Ça fait un petit choc de voir l’animal entier, sur le dos, les quatre fers en l’air comme s’il se dorait la pilule. On a une petite pensée pour le cochon d’inde de notre enfance qui gloussait dans sa cage, puis on saisit le Cuy à pleine main, comme on nous a montré, et on mord sauvagement dedans ! C’est bon, plein de petits os comme le Lapin, mais la viande est plus claire ; on nous affirme qu'il ne faut pas hésiter à manger des Cuy, leur viande est la plus nutritive qui soit !
Le dernier soir, nous avions prévenu le restaurant que nous voulions goûter le Cuy (se prononce « couille » en español), de gros cochons d’inde péruviens. Notre hôte en élève une cinquantaine dans son jardin et nous étions intrigués. Le Cuy est un plat de luxe au Pérou: il coûte au moins 5 fois plus cher qu’un plat normal …. Panne d’électricité oblige, on mangera nos Cuys à la lumière des chandelles : attention romance !
L’assiette arrive alors avec son Cuy pané. Ça fait un petit choc de voir l’animal entier, sur le dos, les quatre fers en l’air comme s’il se dorait la pilule. On a une petite pensée pour le cochon d’inde de notre enfance qui gloussait dans sa cage, puis on saisit le Cuy à pleine main, comme on nous a montré, et on mord sauvagement dedans ! C’est bon, plein de petits os comme le Lapin, mais la viande est plus claire ; on nous affirme qu'il ne faut pas hésiter à manger des Cuy, leur viande est la plus nutritive qui soit !
On profite du repas pour discuter avec notre restaurateur, Julio, de la route du lendemain. Matalaque est à 2500 m. environ, et le col que l’on doit passer se trouve à 4500. On sent la grosse journée, et Julio nous le confirme. Il faut dire qu’il connaît bien la route puisqu’il fait partie de ceux qui l’on construite : « Il y a 59 virages en tout jusqu’à Anascapa. On a ouvert la route à coup de pioche, il n’y avait pas de machines. On emmenait un âne avec nous, et on le suivait : par là où il passait, on élargissait. C’était notre ingénieur à nous, sauf qu’il avait de longues oreilles. » Décidément, on a hâte de prendre ce chemin !
Après un bon petit déjeuner à base de riz, de frites, d’oignon et de porc sauté, on se lance donc à l’assaut une nouvelle fois des Andes, direction Arequipa ! On mettra la journée à monter jusqu’au col. La route est si mauvaise que l’on doit pousser à plusieurs reprises le vélo. Un épais brouillard nous enveloppe en début d’après-midi et nous trempe jusqu’aux os. Enfin, au fur et à mesure que l’on monte la température baisse drastiquement. C’est donc fatigués, mouillés et transis de froid qu’on monte la tente ce soir-là, mais avec le sentiment du devoir bien accompli.
Après un bon petit déjeuner à base de riz, de frites, d’oignon et de porc sauté, on se lance donc à l’assaut une nouvelle fois des Andes, direction Arequipa ! On mettra la journée à monter jusqu’au col. La route est si mauvaise que l’on doit pousser à plusieurs reprises le vélo. Un épais brouillard nous enveloppe en début d’après-midi et nous trempe jusqu’aux os. Enfin, au fur et à mesure que l’on monte la température baisse drastiquement. C’est donc fatigués, mouillés et transis de froid qu’on monte la tente ce soir-là, mais avec le sentiment du devoir bien accompli.
Le lendemain, après avoir contourné la Laguna Salinas, nous entamons une longue descente vers Arequipa. Le brouillard qui s’invite une fois de plus et surtout la route complètement érodée par les pluies incessantes des dernières semaines nous empêchent de laisser filer les vélos et nous ne parviendrons à atteindre la ville Blanche (Arequipa) que le lendemain. Décidément, les montagnes péruviennes ne sont pas commodes !
On se remet tranquillement de nos émotions à Arequipa, qui est une ville superbe et très animée. Au programme de cette pause : visiter la ville, diner avec notre amie Dina qui avait coordonnée notre arrivée à Matalaque, et donner aux vélos ont un bon coup de polish ! Ils en auront besoin pour la prochaine étape : le canyon de Colca et la cité de Cuzco !!
PS : La galerie photo est à jour ! Cliquez ici pour voir les photos du voyage, et là pour celles de l'atelier dessin. Pour voir les dessins des petits Péruviens, c'est ici !
PS 2 : Un petit message pour Pierre et Goulven, qui nous ont quittés trop tôt. "Voyager sans vous c'est comme faire du vélo à une roue : on sent qu'on a plus la classe, mais au bout d'un moment ça fatigue..." Revenez !
PS 3 : pour les vaillants qui ont réussi à finir cet article décidement trop long, une récompense ci-dessous !
PS 2 : Un petit message pour Pierre et Goulven, qui nous ont quittés trop tôt. "Voyager sans vous c'est comme faire du vélo à une roue : on sent qu'on a plus la classe, mais au bout d'un moment ça fatigue..." Revenez !
PS 3 : pour les vaillants qui ont réussi à finir cet article décidement trop long, une récompense ci-dessous !