De Sucre à Santa Cruz, la rhapsodie de Pierre et Goulven !
Ca y est, c’est bien la fin du voyage pour Pierre et Goulven, et c’est avec émotion que nous publions ce dernier article de blog et quelques photos. Emotion de voir finie cette belle aventure mais aussi joie de retrouver nos familles et nos amis ! Aussi, pour cette dernière rhapsodie vélocipédique, nous vous avons concocté quelques vers:
Etrange de voir disparaitre au loin
Nos deux merveilles de compères, perchés à vélo
Dans le mercado de Sucre, pleurant nos copains
Nous dûmes nous rattraper sur le picante de pollo.
En avant vers Santa Cruz, hardi compagnons !
C’est 6400m en montée, 8800 en descente que nous affronterons !
La prouesse n’est au début pas si difficile
Car même douchés par la pluie nos vélos filent !
Et l’absence de réchaud plus les petits prix
Nous forcent, oui, à nous rendre au resto…tous les midis ! .
Etrange de voir disparaitre au loin
Nos deux merveilles de compères, perchés à vélo
Dans le mercado de Sucre, pleurant nos copains
Nous dûmes nous rattraper sur le picante de pollo.
En avant vers Santa Cruz, hardi compagnons !
C’est 6400m en montée, 8800 en descente que nous affronterons !
La prouesse n’est au début pas si difficile
Car même douchés par la pluie nos vélos filent !
Et l’absence de réchaud plus les petits prix
Nous forcent, oui, à nous rendre au resto…tous les midis ! .
Arrivés à Aiquile, au nord de Sucre,
Ô Chance ! Nous croisons Evo Morales, Président si vénéré,
Qu’en lettres bleues et blanches, son nom zébré,
De la falaise à la barrière d’autoroute, partout est tagué !
Les rencontres du troisième type ne sont pas finies,
Car sur la route, nous croisons une mygale, et pas une mini !
L’ignoble carnassière essaye bien de s’échapper,
Mais nos deux héros arrivent - pas trop près hein ! – à s’approcher.
Ô Chance ! Nous croisons Evo Morales, Président si vénéré,
Qu’en lettres bleues et blanches, son nom zébré,
De la falaise à la barrière d’autoroute, partout est tagué !
Les rencontres du troisième type ne sont pas finies,
Car sur la route, nous croisons une mygale, et pas une mini !
L’ignoble carnassière essaye bien de s’échapper,
Mais nos deux héros arrivent - pas trop près hein ! – à s’approcher.
Mais fini de rire, la montée reprend.
Plus d’asphalte pour nous, de la bonne piste seulement.
La pluie se fait drue mais ne nous empêche pas,
D’admirer au loin les gorges de Pena Colorada,
Ni de profiter, dans la tente inondée,
D’avoine, sucre, banane, notre bouillie préférée !
Plus d’asphalte pour nous, de la bonne piste seulement.
La pluie se fait drue mais ne nous empêche pas,
D’admirer au loin les gorges de Pena Colorada,
Ni de profiter, dans la tente inondée,
D’avoine, sucre, banane, notre bouillie préférée !
Nous arrivons enfin à Samaipata.
C’est la dernière montée, on n’y croit pas !
La petite ville est malheureusement chère et touristique,
Et nous n’en connaitrons que notre chambre…et ses moustiques !
C’est la dernière montée, on n’y croit pas !
La petite ville est malheureusement chère et touristique,
Et nous n’en connaitrons que notre chambre…et ses moustiques !
Quand nous repartons, arrive l’imprévu.
Le pneu Marathon Mondial de Pierre, oui l’invaincu,
Se dégonfle lamentablement alors que la nuit vient.
Nous bataillons une heure contre la roue, et re-roulons enfin !
Mais c’est un peu honteux que nous campons, 3 km plus loin,
Là où nous mènent nos frontales, juste au bord du chemin !
Plus que 120 km ! Santa Cruz n’est plus loin !
Et il nous semble déjà en sentir les parfums,
Le flux de camions en effet s’intensifie,
Et de leurs klaxons et senteurs, devons supporter la compagnie.
100 km plus tard, nous nous offrons une bière.
Et nous faisons inviter par Juan et un compère.
Un peu éméchés, nous nous rassurons cependant,
En voyant l’état de nos boliviens clopin-clopant,
Qui, rentrant chez eux, nous proposent de rester.
Un délicieux poulet avec leur famille après, épuisés, nous filons nous coucher.
Le pneu Marathon Mondial de Pierre, oui l’invaincu,
Se dégonfle lamentablement alors que la nuit vient.
Nous bataillons une heure contre la roue, et re-roulons enfin !
Mais c’est un peu honteux que nous campons, 3 km plus loin,
Là où nous mènent nos frontales, juste au bord du chemin !
Plus que 120 km ! Santa Cruz n’est plus loin !
Et il nous semble déjà en sentir les parfums,
Le flux de camions en effet s’intensifie,
Et de leurs klaxons et senteurs, devons supporter la compagnie.
100 km plus tard, nous nous offrons une bière.
Et nous faisons inviter par Juan et un compère.
Un peu éméchés, nous nous rassurons cependant,
En voyant l’état de nos boliviens clopin-clopant,
Qui, rentrant chez eux, nous proposent de rester.
Un délicieux poulet avec leur famille après, épuisés, nous filons nous coucher.
C’est jusqu’aux os trempés par une pluie furieuse,
Que nous arrivons à Santa Cruz, vite une douche délicieuse !
La chaleur ici est en effet accablante,
Et c’est avec plaisir que nous échangeons lit et tente !
C’est donc dans cette ambiance décadente,
Que nous sirotons sodas et croquons poulet…pour l’attente !
Impatients de revenir, oui nous le sommes,
La France nous a manqué, un bon voyage en somme !
Que nous arrivons à Santa Cruz, vite une douche délicieuse !
La chaleur ici est en effet accablante,
Et c’est avec plaisir que nous échangeons lit et tente !
C’est donc dans cette ambiance décadente,
Que nous sirotons sodas et croquons poulet…pour l’attente !
Impatients de revenir, oui nous le sommes,
La France nous a manqué, un bon voyage en somme !
Les 13 heures de voyage sont difficiles,
Heureusement, nous passons chez Simon, à Madrid, pour recharger les piles !
Nous retrouvons Paris, nos familles et amis avec émotion,
Les vélos sains et saufs sous le bras, à Douai ou Rennes, chez nous, nous rentrons !
Heureusement, nous passons chez Simon, à Madrid, pour recharger les piles !
Nous retrouvons Paris, nos familles et amis avec émotion,
Les vélos sains et saufs sous le bras, à Douai ou Rennes, chez nous, nous rentrons !