Après avoir bien profité de la ville de Curitiba, direction plein sud à travers l’Etat de Santa Catarina ! Notre objectif pour les prochains jours : rejoindre l’Uruguay en longeant la côte atlantique à nouveau.
819 kilomètres à travers îles paradisiaques, montagnes, piste et asphalte :
819 kilomètres à travers îles paradisiaques, montagnes, piste et asphalte :
Avant tout, nous tenons à dire un énorme MERCI à Luiz !
Luiz, c'est le cycliste fou dont on vous parlait déjà dans le dernier article de blog et qui nous a hébergés à Curitiba.
Il nous a aidés (encore une fois !) à résoudre un problème mécanique gouluvien.... Goulven a contracté une malédiction, et nous décomptons actuellement 9 crevaisons de roue arrière (uniquement !) à son actif, contre 0, 0 et 0 - respectivement - pour Adrien, Pierre et Romain.
La dernière fois, il nous a même fait le coup de l'hernie dans le pneu, et on a dû en trouver un nouveau en urgence... sauf que voilà, des pneus 700mm ça court pas les rues au Brésil, et encore moins quand on est loin des grosses villes. C'était sans compter sur "Super Luiz" ! Ni une ni deux, il court à son magasin de cycles préféré, il nous achète une paire de pneus, et nous l'envoie par bus depuis Curitiba ! Incroyable.
Qu'on vous rassure, nous avons levé la malédiction et Goulven repart sur de saines bases.
Luiz, c'est le cycliste fou dont on vous parlait déjà dans le dernier article de blog et qui nous a hébergés à Curitiba.
Il nous a aidés (encore une fois !) à résoudre un problème mécanique gouluvien.... Goulven a contracté une malédiction, et nous décomptons actuellement 9 crevaisons de roue arrière (uniquement !) à son actif, contre 0, 0 et 0 - respectivement - pour Adrien, Pierre et Romain.
La dernière fois, il nous a même fait le coup de l'hernie dans le pneu, et on a dû en trouver un nouveau en urgence... sauf que voilà, des pneus 700mm ça court pas les rues au Brésil, et encore moins quand on est loin des grosses villes. C'était sans compter sur "Super Luiz" ! Ni une ni deux, il court à son magasin de cycles préféré, il nous achète une paire de pneus, et nous l'envoie par bus depuis Curitiba ! Incroyable.
Qu'on vous rassure, nous avons levé la malédiction et Goulven repart sur de saines bases.
Pour sortir de Curitiba, nous décidons de faire un crochet par Ilha do Mel – l’île du miel - une « perle » du littoral brésilien. Pour y parvenir, un ferry nous attend et on nous invite à mettre les vélos sur le toit, sans attaches… Nous passons un moment d’angoisse alors que nous entendons nos vélos brinqueballer sur les flots démontés. Aucune casse heureusement.
Une pluie diluvienne nous accueille et quand nous arrivons, les touristes en mal de soleil fuient l’île en masse, laissant toutes les « pousadas » (auberges locales) complètement vides. Nous devenons donc une cible prioritaire pour les racoleurs voulant compenser leur manque à gagner sur nous ! L’île est superbe malgré le temps maussade (encore un cliché du Brésil en moins !) et nous la parcourons à pied en n’oubliant pas de visiter la grotte et la forteresse locale. Le ferry nous attend pour le retour, heureusement la mer est d’huile !
Une pluie diluvienne nous accueille et quand nous arrivons, les touristes en mal de soleil fuient l’île en masse, laissant toutes les « pousadas » (auberges locales) complètement vides. Nous devenons donc une cible prioritaire pour les racoleurs voulant compenser leur manque à gagner sur nous ! L’île est superbe malgré le temps maussade (encore un cliché du Brésil en moins !) et nous la parcourons à pied en n’oubliant pas de visiter la grotte et la forteresse locale. Le ferry nous attend pour le retour, heureusement la mer est d’huile !
De retour sur le continent, nous sommes généreusement hébergés par le padre Thiago et son ami le padre Everton ! Ces deux jeunes prêtres brésiliens nous préparent une caipirinha maison pendant que nous leur cuisinons notre spécialité "made in France" : purée-saucisse, crêpes et caramel au beurre salé ! La soirée est belle, et le lendemain matin, le padre Everton bénit nos vélos avant de nous souhaîter bonne route.
Puis, nous longeons la côte en enchaînant les ferrys jusqu’à la petite ville de São Francisco do Sul.
Les quelques kilomètres roulés sur la BR 101 (la fameuse route fédérale qui longe la côte [cf premier article]) nous calment tout de suite ! La charmante deux voies de la Costa Verde s’est transformée en grosse quatre voies, et nous sommes accueillis par les camions qui klaxonnent et nous crachent leur fumée noire… Nous décidons donc de laisser tomber l’île de Santa Catarina, sur laquelle se trouve Florianópolis (la capitale de l’Etat), pour chercher des plus petites routes. Nous filons donc vers Blumenau, la capitale des émigrés allemands du Brésil, dans laquelle se déroule comme par le plus grand des hasards… un Oktoberfest !
Nous sommes finalement assez déçus. Nous avions peut-être placé la barre un peu trop haut : l’Oktoberfest se déroule en partie dans un immense hall d’exposition type « Disneyland », et le centre-ville n’a rien de mieux à nous offrir que quelques maisons de style germanique, que nous rencontrons régulièrement sur la route de cette région. On a cherché partout, impossible de trouver la « currywurst » locale… C’est bel et bien une copie imparfaite de notre chère Allemagne européenne ! Heureusement d’autres villes plus petites de la région ont mieux conservé l’héritage culturel des colons allemands. C’est le cas de Rancho Queimado par exemple, que nous traversons plus tard.
Autre signe de l’influence teutonique : les petites brasseries artisanales qui bordent les routes ! Nous nous arrêtons chez Lohn Bier déguster une bouteille de Vienna et des verres de Pils.
Comme la route n'est pas toujours très agréable, nous nous occupons en innovant : c'est sur ces routes pseudo-européennes qu'est née l'idée de la tente-4-places ! Inséparables même en dormant....
Nous sommes finalement assez déçus. Nous avions peut-être placé la barre un peu trop haut : l’Oktoberfest se déroule en partie dans un immense hall d’exposition type « Disneyland », et le centre-ville n’a rien de mieux à nous offrir que quelques maisons de style germanique, que nous rencontrons régulièrement sur la route de cette région. On a cherché partout, impossible de trouver la « currywurst » locale… C’est bel et bien une copie imparfaite de notre chère Allemagne européenne ! Heureusement d’autres villes plus petites de la région ont mieux conservé l’héritage culturel des colons allemands. C’est le cas de Rancho Queimado par exemple, que nous traversons plus tard.
Autre signe de l’influence teutonique : les petites brasseries artisanales qui bordent les routes ! Nous nous arrêtons chez Lohn Bier déguster une bouteille de Vienna et des verres de Pils.
Comme la route n'est pas toujours très agréable, nous nous occupons en innovant : c'est sur ces routes pseudo-européennes qu'est née l'idée de la tente-4-places ! Inséparables même en dormant....
Une fois la région de Blumenau dépassée, nous descendons plein sud par les petites routes dans la « Serra Gaucha » (la montagne des « Gauchos », nom donné aux Brésiliens du sud, souvent représentés comme des cow-boys). L’asphalte se fait de plus en plus rare mais ça nous arrange bien, car les quatre-roues aussi ! Nous découvrons une région agricole d’élevage bovin et ovin. Nous tentons plusieurs fois de nous faire héberger dans des petites fermes, sans grand succès… Heureusement, l'arrière des églises est souvent un bon refuge !
Peu après la ville d’Orléans, nous attaquons notre première véritable ascension : la route en lacets qui mène à Bom Jardin da Serra. C’est une route magnifique, à flanc de montagne, que nous attaquons. Nous mettons trois bonnes heures pour faire 15 km et 1200 m de dénivelé positif environ… Epuisés, nous campons le soir même en haut sur le plateau, dans un brouillard dense, et avec un motard anglais rencontré sur le chemin qui nous offre du vin chilien ! Le matin, la vue s’est dégagée et nous avons la joie de dominer toute la vallée depuis notre campement !
De Bom Jardin da Serra à Cambarà do Sul, nous traversons sur des pistes de sable et de cailloux une région sauvage du Brésil : le plateau de la « Serra Geral », qui nous fait bien penser à nos bons vieux alpages européens ! La région est très sauvage, nous pouvons observer de nombreux oiseaux exotiques (comme le Corucaca, oiseau au grand bec courbé et au cri strident qui est très commun), nous sautons dans le maximum de cascades possibles et nous ne rencontrons pas grand monde à part quelques vachers aux allures de cow boys qui mènent leur troupeau au travers du fleuve. Nous remarquons aussi avec surprise que le fromage est très convenable, comparé aux produits industriels trouvés dans les « supermercados ». Bref, le bonheur absolu… sauf pour nos vélos qui ont un peu souffert sur les descentes de pistes : deux trois chutes, des sacoches qui n’ont jamais autant valdingué, de la poussière plein la chaîne, des freins usés et des bruits de couinement suspects…
Toutes ces épreuves physiques et mentales (les problèmes mécaniques !) sont surmontées grâce à la potion magique locale : le TRINK -ou son équivalent, de marque rivale, le TANG. Cette petite poudre blanche - à diluer dans 1,5L d'eau - se décline en de nombreux parfums.... et nous tenons scrupuleusement un classement (parmi les plus incompréhensibles, nous avons retenu le célèbre goût "salade de fruits" !)
Alors, longue vie au TRINK et à bientôt chers lecteurs !
Alors, longue vie au TRINK et à bientôt chers lecteurs !
PS : la galerie photos est à jour, pour les plus curieux, n'hésitez pas à aller y faire un tour par ici.